L’immigration pour lutter contre la pénurie de compétences

L’immigration pour lutter contre la pénurie de compétences

Les pays européens, l’Allemagne notamment, commencent à s'affoler du degré de compétence de leur force de travail et pensent évidemment aux importations (à l’immigration) comme une solution. Ce ne sera pas suffisant.

Les exportations sont un coût pour l’économie d’un pays mais au moins il accumule en échange des actifs financiers qu’il peut éventuellement utiliser pour acquérir les produits et une part de l’infrastructure économique du pays importateur (et encore seulement si l’environnement politique et juridique de ce dernier le permet).

In recent weeks labour shortages have almost replaced supply chain bottlenecks as the main constraint on output for many companies across Europe, and especially in Germany.

J’ai du mal à voir en revanche comment les pays européens, même du calibre de l’Allemagne, seront capables d’attirer la force de travail qualifiée d’autres pays en quantité suffisante. Je veux dire, pour quelle contrepartie ? L’idée derrière la réforme est correcte mais son succès apparaît trop aléatoire. On n’est pas les États-Unis.

Heil said 1.6mn people between the ages of 20 and 30 currently had no vocational qualification. “And all too often these people end up in long-term unemployment,” he said.

Investir dans la force de travail nationale semble bien plus direct et certain (une politique de substitution aux importations en quelque sorte 😉) — renverser le désengagement de l’État dans l’éducation primaire, secondaire et professionnelle, développer la formation professionnelle, et surtout, surtout, mettre en place d’une politique de garantie de l’emploi qui limiterait l’atrophie des compétences et ouvrirait un levier à l’action publique pour fixer le degré de compétence minimale de sa force de travail.

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